Allomorphisme : droit de réponse du Syndicat des immenses

Invitant à l’autocritique de la subjectivité militante, le récent article « Construire la “classe qui souffre le plus” » de Nicolas Marion est excellent, percutant même, si l’on en extirpe le chapeau. Celui-ci présente en effet, comme prétexte à l’argumentaire développé, l’allomorphisme tel que redéfini par le Syndicat des immenses (SDI), à savoir des personnes en non-logement ou en mal-logement : « Propension à estimer que telle situation, inenvisageable, inacceptable, insupportable ou invivable pour soi, est envisageable, acceptable, supportable ou vivable pour l’autre ». Non seulement plus aucune mention du concept, ni du SDI d’ailleurs, ne sera faite dans l’article, mais l’allomorphisme n’est pas présenté pour ce qu’il est, à savoir un des « quatre piliers du sans-chez-soirisme persistant » . Le SDI a en effet démontré que ce fléau n’est pas une fatalité mais un choix de société, que son éradication est techniquement possible, humainement souhaitable et financièrement rentable et, partant, que la bonne question n’est pas : « Pourquoi y a-t-il de plus en plus de personnes sans authentique chez-soi ? » mais : « Pourquoi y en a-t-il encore ? » Et la réponse est ces quatre piliers

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