L’économie du télétravail
Quels sont les processus sociaux et économiques qui sous-tendent le télétravail comme modalité de mise au travail dont l’essor depuis la pandémie de la Covid-19 a été spectaculaire ? Et en quoi peuvent-ils être comparés à ceux façonnant des situations de travail elles-mêmes redéfinies par la digitalisation ?
Ne jetons pas le travail avec l’eau de la critique
Quarante ans de néolibéralisme ont transformé le travail, qui se caractérise aujourd’hui par l’atomisation, la tâcheronisation et la nomadisation des travailleurs. Mais la crise du covid-19 a réveillé la critique du travail, y compris de la part d’une partie des travailleurs. Une critique qui semble rejeter les contraintes collectives du travail,
De l’administration électronique à la privatisation numérique
Le passage d’un accueil au guichet et de démarches administratives sur papier à des services en ligne est un processus qui s’est déployé sur plusieurs années. Nous vivons aujourd’hui la dernière phase de généralisation de ces démarches. Il devient nécessaire alors de prendre en compte ceux qui sont les plus éloignés des pratiques
Quand le digital s’attaque au travail social
Lorsque ce sont les travailleurs des services et des administrations publiques qui passent au télétravail, on assiste à une digitalisation du guichet social aux effets délétères. Alors que les travailleuses et travailleurs sociaux sont forcés de devenir officieusement des sous-traitants des services qui refusent dorénavant de prendre en charge l’accueil et l’accompagnement des usagers
Résistances tactiques en contexte de travail numérique
Cet article vise à souligner l’importance d’analyser des formes tactiques de résistance au travail, plus spécifiquement dans le cas de chauffeurs d’Uber et des influenceuses d’Instagram en tant que cas représentatifs de l’économie des plateformes numériques. Je m’attarderai plus précisément ici à une tactique de résistance collective
BruZelle : précarité menstruelle et associative
« Brisons les tabous. Changeons les règles ! » : voilà le mot d’ordre de BruZelle, une association belge qui œuvre à la lutte contre la précarité menstruelle depuis 2016 notamment en organisant des collectes et des distributions de serviettes menstruelles jetables.